Quand le disjoncteur général saute, c’est généralement pour une bonne raison. La remettre en marche sans autre forme de procès pourrait bien aggraver le problème (et ta facture). On t’explique comment réagir face à une panne de courant, les causes possibles et quand appeler un pro.
Le disjoncteur général a sauté : premier réflexe, ne pas paniquer (surtout la nuit !)
Est-ce qu’on peut vraiment rester stoïque quand tout s’éteint d’un coup et qu’on se retrouve comme un idiot, lampe frontale sur la tête à 2h du matin ? Spoiler : la panique, c’est le pire réflexe. Crois-moi, même les techniciens les plus chevronnés se font surprendre. Il m’est arrivé, à la veille de Noël (merci, la dinde), de tout perdre dans la baraque à cause d’une surchauffe de raclette. L’important ? Rester froid comme une limande et méthodique.
À retenir : Garder son sang-froid, c’est déjà 80% du boulot pour éviter la bêtise qui va coûter cher !
Pourquoi mon disjoncteur général fait des siennes ? Les coupables les plus fréquents
On ne va pas se mentir, dans 95% des cas, c’est toi, moi, nous tous qui provoquons le problème à force de brancher tout et n’importe quoi en même temps. Allez, chiffres à l’appui :
- Surcharge : Le micro-ondes, la bouilloire, le sèche-cheveux et la plaque à induction en même temps… C’est trop. Le disjoncteur claque pour sauver ton installation.
- Court-circuit : Un câble abîmé ou deux fils qui se touchent par accident ? Boum, ça saute instantanément.
- Défaut d’isolement : Humidité ou fil dénudé qui fait copain-copain avec la carcasse métallique d’un appareil… Le disjoncteur ferme le rideau aussi sec.
Les 3 causes principales du saut du disjoncteur général : surcharge, court-circuit, défaut d'isolement.
Étape 1 : L'inspection visuelle – Repérer le coupable dans le tableau électrique
Première étape : on chausse ses yeux de lynx (et pas ses gros doigts maladroits). Ouvre ton tableau électrique : repère d’abord si le disjoncteur général est bien en position « off ». Jette aussi un œil aux autres disjoncteurs (les petits frères alignés en dessous), certains ont peut-être sauté aussi. Procède par élimination – exactement comme quand tu veux savoir qui a fini la bouteille de lait : on regarde chaque circuit un à un. Si un autre disjoncteur différentiel est descendu, réarme-le (remonte le levier) pour voir lequel refuse de coopérer : là tu tiens déjà un bon suspect !
Étape 2 : L'art de réarmer le disjoncteur – Ce qu'il faut savoir avant de remonter la manette
Maintenant que tu as jeté un œil et peut-être isolé l’origine du bazar, il faut réarmer… proprement.
- Assure-toi que le disjoncteur général est bien en position 'off'.
- Réarme chaque petit disjoncteur divisionnaire un par un (histoire de ne pas tout faire péter d’un coup)
- Quand tout est prêt, relève franchement la manette du général (il faut le remettre d'aplomb, sans hésiter. Pas de demi-mesure !).
- Observe : si ça saute encore tout de suite ou dès que tu rallumes une zone/circuit/prise… c’est que le souci n’est pas réglé et que tu dois recommencer l’inspection (ou appeler un pro si tu sens que ça te dépasse).
Checklist rapide pour les étourdis :
- [ ] Vérifier la position 'off' du général
- [ ] Remonter chaque divisionnaire un par un
- [ ] Remonter franchement le général
- [ ] Vérifier si ça tient (ou si ça recasse)
On ne va pas se mentir : si t’as tout fait et que ça saute encore, inutile de s’entêter comme un mulet – là il faut sortir le téléphone (et l’assurance…).
Quand faut-il lâcher l'affaire et appeler un professionnel (votre portefeuille vous remerciera)
On va attaquer le nerf de la guerre : savoir quand il faut cesser de jouer les apprentis-sorciers et passer la main à un vrai pro. Non, ce n’est pas de la lâcheté, c’est du bon sens (et de l’instinct de survie, franchement). Spoiler : y’a des limites à vouloir tout régler avec un tournevis Ikea…
Les situations où il est IMPÉRATIF de faire appel à un électricien certifié
On ne va pas se mentir, certains signaux sont des drapeaux rouges qui crient « danger » plus fort que ta voisine pendant la finale du Top 14. Voilà la checklist qui doit t’arrêter net :
- Le disjoncteur général saute en boucle, même après avoir débranché tous les appareils
- Odeur de brûlé persistante autour du tableau ou d’une prise ? Là, t’attends pas que ça grille pour de bon
- Tu vois des étincelles ou des arcs électriques ? Tu laisses tomber, direct.
- Tu découvres des câbles dénudés ou noircis et t’as aucune idée de ce qu’ils foutent là
- Le différentiel ne tient plus, tu n’arrives pas à identifier d’où vient la fuite
- Tu te sens aussi rassuré qu’un chat devant un aspirateur : manque total de confiance ? Abandonne.
Checklist : Quand appeler un électricien ?
- [ ] Disjoncteur saute constamment
- [ ] Odeur de brûlé ou étincelles
- [ ] Câbles dénudés/endommagés
- [ ] Doute sur l'origine du souci
- [ ] Malaise, stress, incertitude totale
Identifier un électricien fiable : quelques astuces pour éviter les arnaques
On ne va pas tourner autour du pot : tomber sur un margoulin, ça fait mal au portefeuille et ça ne règle rien. Pour éviter les déconvenues, voici la synthèse maison :
Conseils pour choisir un électricien :
- Privilégier les professionnels certifiés (regarde si le pro est Qualifelec, ou équivalent)
- Demande plusieurs devis écrits – celui qui refuse, oublie-le
- Compare les tarifs et les prestations – méfie-toi des "promos miracles" ou des prix planchers (personne ne bosse pour rien)
- Cherche des avis en ligne, demande aux voisins, consulte des plateformes connues (Depanneo, Selectra.info)
- Évite les électriciens qui débarquent sans rendez-vous ou qui poussent à signer illico
Anecdote au passage : j’ai vu un "pro" changer un tableau pour trois fois rien… Trois semaines après, retour à la case départ : tableau HS et assurance qui rit jaune. Moralité : ce qu’on croit gagner sur la main-d’œuvre, on le paume en réparation derrière. Cherche le label, ça évite les drames.
Comprendre la facture d’un dépannage électrique : ce que vous payez réellement
Spoiler : tu vas payer plus que juste "un coup de tournevis". Mais il vaut mieux savoir où part ton argent, histoire de râler à bon escient.
Voici ce que contient typiquement une facture :
- Frais de déplacement (plus cher la nuit ou le week-end, prépare-toi)
- Main d’œuvre facturée à l’heure (et jamais au sourire)
- Coût des pièces remplacées (disjoncteur, câblage…) – attention aux marges sur le matériel
-
TVA, parce que l’État ne rate jamais une occasion
-
[ ] Exige un devis détaillé AVANT intervention
- [ ] Vérifie que les travaux non prévus soient justifiés et chiffrés
- [ ] Demande systématiquement une facture complète, c’est ton droit et ça te protège en cas de litige
On ne va pas se mentir : le dépannage en urgence, ce n’est pas donné. Mais payer pour un boulot sérieux, c’est investir dans ta tranquillité… et éviter le combo "incendie + assurance + galère".
En résumé : Mon disjoncteur général saute, et maintenant ?
On ne va pas se mentir, ce n’est pas un bug de science-fiction : si le disjoncteur saute, c’est que t’as dépassé une limite, ou que l’installation te protège d’un vrai souci. Le but ici, c’est la clarté — et de ne pas finir à payer un dépannage pour rien.
Les 5 étapes clés quand ton disjoncteur général saute
- Reste calme. Ce n’est pas la fin du monde. Panique = erreurs coûteuses.
- Inspection visuelle du tableau. Regarde si le général est sur « off », si d’autres disjoncteurs sont descendus, ou si tu vois/sens quelque chose d’anormal (odeur de chaud, fils abîmés).
- Identifie la cause :
- Surcharge (trop d’appareils branchés d’un coup)
- Court-circuit (câble mort, appareil défectueux)
- Défaut d’isolement (humidité, fil dénudé)
- Réarmement prudent. On relève les disjoncteurs un par un, on évite de tout remettre ensemble comme un bourrin.
- Appel à un professionnel si nécessaire. Si ça saute en boucle, ou si tu ne comprends rien à ce qui se passe : on ne joue pas au héros.
Retiens ça : panique interdite, méthode obligatoire ! Suis ces 5 étapes et agis en connaissance de cause – ton portefeuille et ton installation te remercieront.
